REVISER L\'HISTOIRE-GEOGRAPHIE ET L\'ECJS.

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LA GUERRE DE COREE (1950-1953), PREMIER CONFLIT DE LA GUERRE FROIDE.


04/03/2018
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STALINE, CONTINUATEUR DE LENINE ?

 (Lenine devisant avec Staline. Source : https://www.assistancescolaire.com/enseignant/college/ressources/base-documentaire-en-histoire/lenine-et-staline-imagerie-sovietique-3hpg0701 )

En 1956, lors du 20eme Congrès du PCUS, le premier secrétaire du parti, Nikita Khrouchtchev,

 


 (Sourcehttp://www.est-et-ouest.fr/chronique/2016/160309.html )

dénonçait, devant un parterre de communistes médusés, les crimes de Staline. Véritable tremblement de terre dans le monde communiste, ce rapport Khrouchtchev, mettait, indirectement en cause, le père de la révolution bolchevik, décédé en 1924, Vladimir Illitch alias Lénine

Les marxistes-léninistes s'employèrent alors à sauver le "soldat Lénine", à dissocier son idéologie de celle de Staline, pour préserver l'idéal communiste, mis à mal par les monstruosités staliniennes. Mais nous allons voir, dans la vidéo, que Staline n'a été que le continuateur de la politique mis en place par Lénine, à partir d'Octobre 1917.

 



24/02/2018
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NOS ANCÊTRES PAS TOUJOURS GAULOIS !

 

Nos ancêtres les gaulois reste une assertion plutôt récente, qui date du 19eme siècle. En effet, nos rois de France se disaient descendants des guerriers francs ou des romains et non des gaulois, peuplades barbares décrites par César, dans La Guerre des gaules. Mais à l'époque de la Révolution française, les peuplades gauloises assimilées alors au tiers-état, se lèvent contre cette noblesse héritières des conquérants francs. En 1820, l'historien Amédée Thierry réhabilita la culture gauloise avec sa monumentale Histoire des gaulois, qui fut un grand succès en librairie, jusqu'à la fin du 19eme siècle. C'est sous le Second Empire, en 1862, que Napoléon III décida la création du Musée des Antiquités gallo-romaines et celtiques, qui ouvrira en 1867 et remit au goût du jour les traditions gauloises, civilisées par l'apport romain et qui donna la civilisation gallo-romaine. 

Dans les manuels scolaires de la IIIeme République, les gaulois apparaissent comme des patriotes, luttant contre l'impérialisme romain, et Vercingétorix fut érigé en héros par l'historien Camille Jullian,

 


 (Vercingétorix rendant les armes à César, de Lionel Royer, 1899.)

 

image qui fut reprise après la guerre de 1945 et qu'a popularisé Astérix.

Les historiens contemporains, comme Christian Goudineau, grâce aux découvertes archéologiques, dont la plus célèbre fut la "tombe de Vix", pensent que les gaulois sont avant tout une création de César, qui a donné l'image, dans sa Guerre des Gaules, d'une entité territoriale homogène alors, ce qui n'était pas le cas. Car pendant longtemps, les historiens se sont appuyés sur l'ouvrage de César et sur le récit de Poseidonios d'Apamée, un philosophe grec qui avait parcouru la Gaule romaine (la Narbonaise depuis 121 avant JC) au 1er siècle avant JC. Mais depuis une cinquantaine d'années, les nombreuses découvertes archéologiques ont amendé la vision de ces auteurs anciens et ont fait émergé un monde gaulois hétérogène, complexe, fortement influencé par les échanges avec Rome, depuis le 3eme siècle avant JC, bien avant l'annexion de la Gaule par les romains, en 50 avant JC.

Pour approfondir le sujet, lisez le n°439 de L'Histoire, septembre 1917, avec notamment l'interview de Laurent Olivier ou C'est pas sorcier.




09/09/2017
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IMPRESSIONNISME, FAUVISME, CUBISME;


29/03/2017
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ROUSSEAU DU CONTRAT SOCIAL AU TOTALITARISME.

 

Jean-Jacques Rousseau a fortement influencé les Lumières et les révolutionnaires de la Révolution Française à aujourd'hui. Il commença à s'intéresser à la politique lors d'un séjour à Venise, comme secrétaire de l'ambassadeur de France, en 1743-1744. Il a alors l'occasion d'étudier les institutions millénaire de la Sérénissime. Sa réflexion se précise dans Le discours sur l'origine et les fondement de l'inégalité parmi les hommes (1755) où il émet l'hypothèse qu'à l'état de nature, les hommes sont libres et égaux, et que c'est la "culture" qui va les pervertir, et notamment la propriété, qui va générer inégalité et corruption des âmes.

Pour résoudre ce dilemme, il faut trouver une juste organisation politique qu'il exposa dans Le contrat social, 5 ans plus tard. Pour le genevois, c'est la soumission des individus à la souveraineté populaire qui est la clé de la future construction politique. L'intérêt général prime sur les intérêts individuels et les citoyens doivent se soumettre à la volonté générale. La liberté n'est pas de faire ce que l'on veut, en suivant son bon plaisir, mais se soumettre à la loi, faisant de l'homme un citoyen. Jusque-là, tout va bien, mais dans le chapitre V du livre, intitulé "Du droit de vie et de mort", Rousseau écrit que les contractants du pacte doivent accepter d'être condamné à mort si leur action menace la sécurité de la collectivité. Une idée que certains révolutionnaires reprendront bien volontiers à leur compte !  

Le corollaire de ce nouveau système politique est la bonne éducation pour transformer les hommes en citoyens responsables, Rousseau y pourvoira dans L'Emile ou de l'éducation où il exposa son idéal éducatif qui se rapprochait de l'idéal spartiate ! L'homme nouveau devra être humble, travailleur, courageux, détestant l'argent et le commerce, fuir les villes pour la campagne et préférera la travail manuel aux spéculations intellectuelles.

Mais pour Michel Onfray, dans son livre Décadence (Flammarion, 3017) ce n'est pas vraiment le Contrat social ou L'Emile qui posent problème, c'est plutôt les idées de Rousseau exposées dans le Discours sur les sciences et les arts (1750). Curieusement, cet esprit éclairé se montre assez obscurantiste, stigmatisant les sciences et les arts comme corrompant les moeurs, éloignant les hommes de la vertu et des qualités guerrières ! Il est nostalgique d'un âge d'or primitif où les hommes étaient sains, travailleurs, ignorants et simples, dans le bon sens du terme ! Si Voltaire admirait Athènes, Rousseau vante les mérites de Sparte, cité idéale où les vertus guerrières étaient la norme , où l'individu n'était rien et la collectivité tout, même si Sparte fut certainement le premier régime totalitaire de l'histoire universelle !
Pour Onfray, Rousseau est donc un précurseur des régimes totalitaires qui ont ensanglanté les 2 siècles suivants !

 



05/02/2017
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